12 févr. 2012

Le béton qui coule dans nos veines - Laurence Schaack



1981, New York.

Prince G, jeune graffeur au talent fou, s'engouffre dans un souterrain du métro avec ses bombes de peinture. Quelques instants plus tard, il meurt, renversé par une rame de métro. La police conclut au suicide. Mais, comprennent dix ans après, ses amis ne comprennent toujours pas les raisons de sa mort. Il est l'heure pour chacun d'entre eux de découvrir la vérité...



Mon avis : Voilà un roman qui m'a scotchée. Le hip hop est un monde qui m'est assez inconnu. J'aime les films de danse, impressionnée par les chorégraphies, mais mon savoir s'arrête là. La musique n'est pas ma préférée, le reste me passe assez au dessus de la tête.

Et pourtant, cette histoire assez courte m'a fascinée. C'est une plongée sans parachute dans cet univers assez jeune et pourtant à l'histoire très riche. Un récit simple mais efficace. Ludique et pédagogique. Poétique et dramatique.
La fin m'a surprise, vraiment. Je ne m'y attendais pas. 
Les dernières pages sont un régal, une mine d'information pour qui voudrait en savoir plus sur la culture hip hop. Alors même si la musique n'est toujours pas ma préférée, je suis ravie de la découverte de ce roman et de la curiosité qu'il a suscité en moi, envers ce monde mondialement présent et pourtant pas toujours bien connu ou compris.

Un chaleureux merci aux éditions Nathan pour le voyage !

A million suns - Beth Revis




Godspeed was fueled by lies. Now it is ruled by chaos.
It's been three months since Amy was unplugged. The life she always knew is over. And everywhere she looks, she sees the walls of the spaceship Godspeed. But there may just be hope: Elder has assumed leadership of the ship. He's finally free to enact his vision - no more Phydus, no more lies.
But when Elder discovers shocking news about the ship, he and Amy race to discover the truth behind life on Godspeed. They must work together to unlock a puzzle that was set in motion hundreds of years earlier, unable to fight the romance that's growing between them and the chaos that threatens to tear them apart

Mon avis : J'avais adoré Across the universe. La réflexion sur la société humaine m'avait fascinée, le ton était parfaitement maîtrisé, bref, c'était à mon sens, un excellent premier roman.
Autant dire que j'en attendais beaucoup de sa suite. Un peu trop peut-être.
Ce second opus se lit bien. L'action est (plus ou moins) au rendez-vous, le mystère toujours bien épais, une chasse aux indices nous balade à travers le vaisseau. Tout est prévu pour qu'on ne s'ennuie pas. Et pourtant, si, j'ai trouvé parfois le temps un peu long. Il m'a manqué quelque chose. Un rythme un peu trop lent, une Amy un trop butée, un Elder pas assez volontaire...
Les défauts sont mis en avant, la réflexion se poursuit, mais cette fois, je n'ai pas autant accroché. J'ai aimé, mais beaucoup moins que le précédent. J'ai tout de même hâte de lire le dernier volet de la trilogie, prévu pour janvier 2013.

Le dernier hiver - Jean-Luc Marcastel


2 035, 31° C en-dessous de 0. Depuis des années, le Crépuscule baigne Aurillac dans un ciel de sang. L'Hiver s'est installé, un hiver éternel qui dévore les terres et fige l'océan dans la banquise. La Malesève, cette armée de pins monstrueux, a mis à genoux la civilisation. Alors, devant la fin d'un monde, que reste-t-il d'autre que l'amour ? L'amour qui va pousser Johan à braver le froid et les pins pour retrouver sa bien-aimée, l'amour qui va pousser son frère, Théo, à lui ouvrir la voie, l'amour toujours qui incitera Khalid et la jolie Fanie à tout laisser derrière eux pour les suivre. L'amour est-il assez fort pour triompher de la Malesève et de ce qu'elle a fait des hommes ?

Mon avis : Ca démarrait très bien. Dystopie, aventure, un peu d'horreur aussi. Haletant, prenant, très prometteur. 
Et puis boom, on arrive à la seconde moitié du roman, un peu plus, et voilà qu'on bascule dans du sentimentalisme un peu trop mielleux à mon goût. De grandes et belles phrases sont déclamées, mais moi, ça me dérange. Trop brutal, trop rapide, trop facile. 
Deux genres en un livre, ça passe ou ça casse. Alors le livre reste bien agréable à lire, mais la déception laisse un petit arrière goût.