28 févr. 2013

Nos étoiles contraires - John Green


Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.

Mon avis : Voilà une véritable pépite, une grande claque et un coup de coeur. Sublime roman sur un sujet si douloureux qu'est le cancer, et pire encore sur le cancer chez les enfants.
Mais attention, point de mélo ici. De l'humour à foison, de l'espoir, des projets, des désirs. La vie tout simplement. John Green rappelle à tous qu'un malade est avant tout un humain, avec ce que ça implique d'envie, de joie et de peine.
Il décrit ses personnages avant tant de justesse et d'affection qu'on ne peut s'empêcher de les aimer fort des les premières pages. Hazel et sa peur de blesser les autres, Augustus et son désir irrépressible de laisser une trace, Isaac et sa recherche du grand amour... Comment ne pas les aimer... Comment ne pas rire, pleurer, souffrir et espérer avec eux. Pour eux.
Je ne sais exactement comment vous décrire ce roman, comment vous exprimer pourquoi il est si magnifique. Je pense que c'est un roman qui, au-delà de la trame "commune" qu'est la vie avec le cancer, se vit de manière personnelle. Chacun y verra un moment de sa vie, chacun pourra s'y rapprocher d'une façon ou d'une autre. Il ne peut que toucher et faire réfléchir, et relativiser.

Un énorme merci aux éditions Nathan pour me l'avoir envoyer et pour l'avoir éditer en France !!

24 févr. 2013

Pour toi je décrocherai la lune - Gregory Hughes


A la mort de leur père, Bob, douze ans, et sa soeur Marie-Claire, dix ans, se retrouvent sans famille. Pour échapper à l'orphelinat, ils s'enfuient à New York, où ils espèrent être adoptés par un oncle qu'ils n'ont jamais vu. Les voici bientôt à Manhattan, livrés à eux-mêmes. Commence alors une aventure extraordinaire, pleine de rebondissements et de personnages étonnants, comme seuls les enfants savent en inventer. Car Bob et Marie-Claire possèdent un pouvoir fabuleux : celui de se faire des amis, même au coeur de la nuit !

Mon avis : Voilà le genre de livre qu'on dit vous faire passer du rire aux larmes. De l'agacement aux larmes aussi, car je dois l'admettre, plus d'une fois Marie-Claire m'a quelque peu énervée. Toujours à foncer tête baissée, sans réfléchir ni écouter les conseils des autres, elle n'en fait qu'à sa tête ! J'ai plaint plus d'une fois le pauvre Bob qui suit sa soeur sans rien dire, de peur de la peiner. Si jeune et déjà si habile à manipuler son monde, la petite MC !
Mais voilà, on se laisse quand même embarqué dans ce voyage plein de rencontres, de leçons, mais aussi il faut le dire, de bien heureux hasards. On se dit plus d'une fois que dans la vraie vie, ce ne se serait pas passé comme ça. 
Jusqu'à ce que la vraie vie justement, rattrape le roman. J'ai été très émue par la fin ce livre. Il m'a touchée à plus d'un titre, et c'est finalement une belle leçon de vie que je retiendrais de ce roman.

Pour toi je décrocherai la lune

14 févr. 2013

Le journal de Katie Sutton - Jenny Smtih


Katie Sutton, treize ans, experte mondiale du comportement des Adultes, décide d'écrire un guide (à travers son journal) qui permettra à tous les adolescents de faire fonctionner leur Adulte. Tout va très bien pour Katie jusqu'au jour où sa mère subit une panne majeure: elle a un petit-ami ! Katie doit réparer tout ça, mais aussi s'occuper d'elle, car si elle excelle dans le fonctionnement des adultes, elle possède quelques lacunes dans son propre fonctionnement...

Mon avis : J'ai eu peur lors des premières pages du roman, car rien ne parvenait à m'accrocher. Ni l'histoire, ni comment on me la racontait, ni les personnages, trop enfantins, trop capricieux et égoïstes. Mais je me suis accrochée. Et j'ai finalement bien fait. Sans être le roman de l'année, c'est une histoire qui se révèle touchante, sur la perte d'un parent, et l'après. Survivre, réapprendre à vivre, et accepter d'aller de l'avant.
C'est plein de personnages plutôt farfelus, souvent bourrés de défauts, mais finalement d'assez bons miroirs des nôtres. Alors même si j'ai été agacée plus d'une fois, je dois dire que j'ai aussi été touchée par Katie, par sa réaction au décès de son père, par ses remords quand elle se rend compte qu'elle va trop loin, par son attachement à sa famille, etc... Et puis... autant être honnête, Stuart n'est peut-être pas aussi terrible que cela, mais ce n'est pas non plus celui que j'aurais souhaité comme beau-père de prime abord ;)

13 févr. 2013

Les cantos d'Hypérion : Hypérion - Dan Simmons


Quand les sept pèlerins se posent à Hypérion, le port spatial offre un spectacle de fin du monde. Des millions de personnes s'entassent derrière les grilles : les habitants de la planète sont sûrs que le gritche va venir les prendre et ils veulent fuir. Mais l'Hégémonie ne veut rien savoir. Une guerre s'annonce et les routes du ciel doivent être dégagées. Et tout ce que le gouvernement a trouvé, c'est d'envoyer les sept pèlerins. La présidente le leur a dit d'emblée : Il est essentiel que les secrets des Tombeaux du Temps soient percés. C'est notre dernière chance. " Mais les pèlerins n'y comprennent rien, et ne se connaissent même pas ! Heureusement, le voyage leur permettra de se rapprocher. Chacun raconte son histoire, et l'on s'aperçoit vite que nul n'a été pris au hasard. Celui qui a fait la sélection, au fil des confidences, parait avoir fait preuve d'une lucidité... diabolique. Et d'une cruauté... raffinée!

Sur Hypérion, le père Hoyt a trouvé son cruciforme. Il le porte imprimé dans sa chair à tout jamais. Sur Hypérion, le colonel Kassad a rencontré la belle Moneta, hérissée de piquants. Il a vu les Extros empalés, la guerre universelle, la mort de tous les mondes. Il a un compte à régler avec le gritche. Sur Hypérion, le poète Silenus fut l'un des compagnons du roi Billy le Triste. Il a chanté pour lui l'amer triomphe d'un dieu usurpateur. " Mets du bois dans l'âtre, maman, le gritche vient nous voir ce soir. " Le sujet du poème, c'est la fin de l'humanité. Il faudra l'écrire jusqu'au bout. Cependant les anciens d'Hypérion sont de retour, ils arrivent à la mer des Hautes Herbes, ils atteindront bientôt les Tombeaux du Temps qui, dit-on, dérivent de l'avenir vers le passé. Comment le croire ? Mais les Tombeaux vont s'ouvrir et le mystère se dissipera. Oyez, bonnes gens, la mort a quelque chose à vous dire !

Mon avis : C'est un collègue qui m'a prêtée ces 2 tomes constituant le premier volume de la saga des Cantos d'Hypérion de Dan Simmons, proposant ainsi m'initier à la SF. Et bien c'est un rendez-vous raté pour cette fois.
Trop long, trop de détails, j'ai fini par lire les 2 livres en diagonales, distante des personnages et de leur destin. Seule l'histoire de la détective m'a relativement intéressée, mais trop de description et de termes qui m'étaient inconnus et non expliqués ont eu raison de moi et de ma patience.
J'hésite à lire le seconde volume, car arrivé à la fin de la 2ème partie, on est bien embêté de se rendre compte que l'aventure n'a pas vraiment commencé. Un jour peut-être, mais assurément pas pour tout de suite.

10 févr. 2013

L'invention de Hugo Cabret - Brian Selznick


Le père d'Hugo Cabret est mort dans l'incendie du musée où il travaillait en tant qu'horloger. Hugo a pour compagnon un automate et un oncle alcoolique qui l'héberge. Le jour où il disparaît, Hugo se cache et continue son travail de réglage d'horloges. Il répare l'automate de son père, persuadé qu'il va lui délivrer un important message.

Mon avis : tout d'abord je tiens à souligner la beauté de l'objet livre. C'est un livre épais, solide car relié, foisonnant d'illustrations de l'auteur. Des illustrations intégrées au récit, auquel elles se substituent même. Magnifique !
C'est aussi le cas de l'histoire, qui même si simple, est tout à fait touchante. On se prend de passion pour Cet automate, par lequel Hugo et son père avant lui étaient obsédés. Avec lui, on voyage dans le passé du cinéma, le passé de Paris. On y est, on y croit. On ne sait plus ce qui est vrai, ce qui est faux. Bref, c'est comme si la magie du cinéma déteignait sur ces pages.

Warm bodies - Isaac Marion


R is a young man with an existential crisis--he is a zombie. He shuffles through an America destroyed by war, social collapse, and the mindless hunger of his undead comrades, but he craves something more than blood and brains. He can speak just a few grunted syllables, but his inner life is deep, full of wonder and longing. He has no memories, no identity, and no pulse. Just dreams. After experiencing a teenage boy's memories while consuming his brain, R makes an unexpected choice that begins a tense, awkward, and strangely sweet relationship with the victim's human girlfriend. Julie is a burst of vibrant color in the otherwise dreary and gray landscape that R lives in. His decision to protect her will transform not only R, but his fellow Dead, and perhaps their whole lifeless world.

Mon avis : Comme bien souvent, ce livre est dans ma PAL depuis une éternité, et l'arrivée du film m'a décidé à l'en sortir. La bande-annonce laisse présager un film humoristique, il en est différemment du livre.
Ce n'est certes pas un drame, mais le ton y est plus grave, plus réfléchi, parfois presque philosophique avec un soupçon de poésie. Et j'ai beaucoup aimé.
Je dois avouer que la narration par R, le zombie, m'a quelque peu perturbée au début. Il faut dire aussi que je n'ai jamais lu de livres sur les zombies et mon expérience cinématographie doit se limiter à Shaun of the dead et Bienvenue à Zombieland. Pas vraiment des odes aux morts-vivants donc.
Alors pour un premier livre sur les zombies, j'a trouvé que Warm Bodies était plutôt pas mal. On découvre les zombies dans toutes leurs caractéristiques "classiques" (errance, miam cerveau, et compagnie), mais certains d'entre eux ont une conscience. Cela doit frôler l'hérésie pour les habitués, mais personnellement cela m'a séduite, bien qu'un peu perturbée donc.
C'est l'occasion pour l'auteur d'installer une vraie réflexion sur l'humanité, l'Homme dans tous ses défauts et ses quelques qualités. Bref, il nous divertit tout en nous amenant à réfléchir, et j'ai vraiment apprécié.
R a beau être mort, il vaut bien mieux que bien des vivants, et je me suis vite attachée à lui. Même si la fin est un peu trop facile à mon goût, on l'apprécie tout de même, ne serait-ce que par attachement aux personnages justement.
J'ai lu qu'une suite aurait peut-être lieu. Je ne l'espère pas dans un sens, Warm Bodies tel qu'il est, me convient très bien. A découvrir !